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Des sardines

A l’approche de l’été j’avais envie de dessiner un motif à la fois méditerranéen et duplicable afin de créer des compositions qui pourraient aller sur du tissu par exemple. Comme j’aime les accumulations et les motifs, l’idée de dessiner ces petits poissons emblématiques du sud de la France m’est apparue plaisante à faire.

Très vite j’ai eu envie de leur donner une tonalité dominante : des tons de bleus-violet, des tons plus chauds dans les roses-orangés.

Le plus « dur » aura été de définir si je laisse le fond en blanc ou non. Là-dessus, j’ai questionné mes followers et les avis étaient partagés.

Honnêtement, laisser le fond en blanc permet de faire circuler le regard entre les fonds et les couleurs.

Après, j’aime donner un style plus accentué avec des fond vifs.

A la lecture de cet article, je vous invite à votre tour à me donner votre avis…

Et puis, parce que les cartes créées peuvent aussi être encadrées, je vous partage le résultat dans de jolis cadres. Certains m’ont été commandés, d’autres ont été faits et offerts pour le plaisir …

Qui en veut ?

Note : 1 sur 5.

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Aquarelle et architecture

Palm Springs

Voilà, ça devait bien arriver un jour…

J’ai toujours été passionnée par l’architecture du 20ème siècle.

J’aime les volumes géométriques et les habitations de plain pied avec des surfaces qui alternent entre baies vitrées et longs murs rectilignes et lisses.

J’imagine que vivre dans de tels espaces doit être apaisant car peu d’éléments arrêtent le regard hormis la verticalité des minces et longs palmiers.

La végétation à la fois luxuriante (les bougainvillées entre autres) et minimaliste (les cactus) vient répondre au langage organique et géométrique de l’architecture.

Le climat du désert vient plaquer une lumière crue qui écrase les surfaces et crée des contrastes violents sublimés par les couleurs vives des portes d’entrées.

Je travaille d’après photos et tout le travail préparatoire est essentiel pour mettre en place le motif dans la feuille et organiser les différentes parties.

Il faut à la fois être précis tout en laissant une marge de liberté pour le pinceau qui va venir faire vivre le dessin.

Vive l’aquarelle ! Technique aux multiples possibilités alliant la précision et le flou artistique par l’entremise de l’eau, précieux médium qui donner toute sa transparence aux teintes.

Je vous livre ici mes premiers travaux, ceux qui ouvrent la voie à tous les autres car j’adore vraiment travailler de la sorte !

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette façon de reproduire le réel laisse la part belle à l’interprétation.

J’y mets ma patte, mon style et, d’après certains retours sur mon travail, je transforme le réel en le sublimant – merci à ceux qui me l’ont dit – car le modèle est alors interprété.

Assez de bla-bla, je vous laisse regarder.

Avant de terminer je vous livre une info inédite : que diriez-vous d’avoir maintenant VOTRE maison en aquarelle ?

Envoyez-moi une photo de votre nid douillet et je me charge de réaliser VOTRE aquarelle personnalisée.

N’est-ce pas une bonne idée ?

Ces réalisations m’ont été commandées et j’ai eu beaucoup de plaisir à les réaliser.

Je peux illustrer votre maison : il suffit de m’envoyer une photo et zou ! C’est parti !

N’hésitez pas, demandez-moi…

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Le tableau de vie

Quand mon amie Kathy est venue me trouver pour me demander de lui faire un tableau pour l’offrir à son mari pour Noël, j’ai senti monter une certaine pression : Noël étant dans 20 jours…

J’avais déjà offert un tableau au couple pour leur anniversaire de mariage dans lequel j’avais inscris des mots et des messages. J’aime beaucoup faire comme ça. Vous trouverez d’autres articles, dans ce blog, où je le raconte.

Là, au vu du format demandé (98 X 130) et du futur lieu d’accrochage (au dessus du lit, la chambre parentale) la pression est encore montée d’un cran !

Vous le savez, j’aime les défis que je mets un point d’honneur à relever, surtout quand c’est pour mes amis.

J’ai accepté, bien-sûr, tout en mettant un léger bémol sur la date de livraison… 20 jours…

Sans tarder, j’ai commandé le châssis qui a eu du mal à rentrer dans ma voiture : 1er stress.

Ensuite, j’ai installé mon grand chevalet au milieu de mon salon encore en travaux (nous emménageons et ce n’est pas triste…) et je me suis attelée au travail des sous-couches et du fond pendant que mon chéri posait du papier-peint sur nos murs : 2ème stress. Pourquoi avais-je dit « oui » ?

Kathy, qui travaillait « en sous-marin » dans le plus grand secret de la surprise qui se prépare. Elle m’envoyait des photos inspirantes au gré de ses pérégrinations et surtout, elle m’a fait parvenir une liste d’une soixantaine de mots et morceaux de phrases et à moi de les intégrer à l’oeuvre.

J’adore faire ça !

Jusqu’à présent, j’avais réalisé des tableaux avec juste quelques mots par ci par là et sur des petits formats.

Bon, là, le défi était de taille au sens propre comme au sens figuré.

Comment ne pas écrire un livre du coup ? Un livre pictural… oui, je sais, ça n’existe pas. Pourquoi ne pas l’inventer au final ?

Concernant les couleurs, Kathy souhaitait des teintes douces alliant des camaïeux de bleus et de beiges, des taupes sans oublier des touches de blanc. Une composition qui respire, tout en légèreté.

J’avais aussi en tête le bleu des murs de la cuisine de Kathy et j’ai voulu m’en approcher.

A propos de légèreté, il est important de noter qu’il fallait intégrer un dandélion (fleur de pissenlit).

C’est une thématique parmi d’autres comme les voyages, les motifs de sa housse de couette chérie … si ! si !

A partir de ce cahier des charges, je lui ai proposé une base de composition avec un croquis bidouillé sur mon téléphone (à quand la palette graphique ? j’en rêve…).

Oui, je sais, on fait ce que l’on peut avec ce que l’on a… c’est du bricolage mais ça donne une idée.

Bref.

Nous arrivions à échanger en catimini et même à s’appeler quand elle était à l’extérieur de chez elle. Mission secrète de la plus haute importance : plutôt rigolo ce type de complot !

Voici les travaux préparatoires :

1/ pose de Gesso

2/ délimitation du cadre principal

3/ mise en place de l’architecture du tableau

La composition en carrés me paraissait aller de soi pour pouvoir organiser les surfaces et les thèmes traités.

Pour tout dire, durant sa conception, ce tableau a beaucoup voyagé dans mon appartement d’une part car je manque de place en cette période de travaux, et d’autre part parce que je voulais apprécier les différences de luminosité et prendre du recul. Quand je travaille sur un projet, il m’habite tellement qu’il faut que je l’aie sous les yeux tout le temps (j’y pense même en dormant).

Puis est venu le moment de travailler des motifs. Là, on rentre dans le vif du sujet : ma partie préférée !

J’ai adoré intégrer les noms de lieux, villes ou pays à ces panneaux directionnels. Je me suis inspirée de ce que nous avions vu en Floride à Key West sur le port, j’avais trouvé ces pancartes trop drôles et très inspirantes car j’imagine que l’on peut tout y mettre !

Et bien-sûr, j’ai pris plaisir à intégrer les mots si précieux, tellement chargés de sens. J’y ai mis des intentions très fortes en les écrivant, vous le savez, c’est ce que je fais quand il s’agit d’une commande : je suis hyper centrée sur les destinataires. Ils le savent, ils le sentent !

Et puis il y a le van ! Super idée de mon amie que de l’intégrer au tableau pour ces amoureux des voyages et je me suis bien amusée à en peindre un dans un décor exotique.

Que dire d’autre si ce n’est qu’on peut « lire » ce tableau comme un livre ou un album de famille, qu’il est évolutif et très personnel.

C’est avec la plus grande confiance que Kathy m’a soumis les éléments de sa vie de famille et c’est avec le plus grand respect que je suis rentrée dans l’intimité de mes amis.

J’ai agi par elle et pour elle, pour son mari et ses enfants… ayant à coeur de mettre en couleurs et en images l’oeuvre unique de leur vie.

Mon petit doigt me dit que l’heureux destinataire a été très sensible à ce tableau qui a trouvé la place qui lui était réservée et qu’il y est bien…

Ah oui, au fait, le tableau a été livré le 25 décembre… défi relevé !

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Faites-le moi savoir, j’en serai ravie !

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La magie de l’aquarelle, le pouvoir des fleurs…

 J’avais envie de jouer avec ma palette d’aquarelle pour créer des motifs végétaux et floraux.

 

Le format carré est mon préféré dans bien des situations créatives et là, j’en ai préparé quelques uns.

Je veux souligner ce format avec mes petits feuillages aux douces teintes qui peuvent se superposer. Laisser une ouverture au centre comme une future perspective…

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C’est un plaisir de travailler les motifs et d’y revenir ensuite avec des détails opaques aux teintes complémentaires, comme une écriture graphique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis j’ai choisi d’insérer des fleurettes mais attention, pas n’importe comment !

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Mes petites fleurs, que je produis en série, sont découpées puis collées avec des petits carrés adhésifs en relief de façon à mettre en valeur leur présence par un jeu d’ombres.

Vous en voulez encore ?

Voilà …

 

 

 

 

 

J’aime me perdre dans la confection de ces petits tableaux-cartes, tiens, voilà un nouveau concept !

Chaque création est exclusive : vous voulez la vôtre ?

 

 

 

 

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Baskets de compet’

Comment rendre un basique ultra original ?

Prenez un basique : des baskets Converse montantes blanches (le modèle iconique Chuck Taylor).

Choisissez de l’ultra original : une customization sur-mesure.

Tout est parti d’une commande d’Adeline qui souhaite des baskets originales et qui lui ressemblent.

Elle aime les illustrations de la Fée Clochette de Loisel et voudrait les voir réalisées dessus.

C’est un défi pour moi mais, excitée par ce projet sympa, je choisi de le relever avec plaisir !

En suivant ses conseils,  je me documente, je réfléchis, je commence à dessiner.

Franchement, n’ayant jamais réalisé ce type de commande, je me retrouve en léger stress…mais j’aime !

Vais-je y arriver ? Comment reproduire un si petit motif sur une si petite surface (j’aime travailler « en grand » d’une façon générale) ? Et puis peindre des motifs figuratifs exige un savoir-faire que je n’ai pas travaillé depuis longtemps…

Allez, je me lance !

Je dessine le motif retenu, je commence la mise en couleurs et ça prend forme : youhou !

Je dois avouer que j’ai laissé faire ma main, c’est elle qui a tout géré, donc je n’ai aucun mérite.

Pour le côté technique : j’utilise de la peinture pour tissus que je fixe, une fois bien sèche, avec une bombe imperméabilisante. Il faut savoir que ce type de peinture est très fiable et que ce support (basket neuve) va permettre de pérenniser le travail ; je ne suis donc pas inquiète.

Vue du pied droit

 

 

Vue du pied gauche

Et voilà pour la première paire ! Adeline est contente quand je lui envoie les photos et ravie lorsqu’elle découvre le travail en vrai.

Pour la seconde paire, elle m’avait laissé carte blanche alors je me suis lâchée.

J’avais envie de lui proposer quelque chose de très coloré tout en reprenant la teinte du liseré orange de la semelle. Jouer avec un motif un peu psychédélique qui serait clairement unique me paraît sympa et pourrait lui plaire.

 

       

Je commence en dessinant les motifs au crayon de chaque côté des baskets : attention à la symétrie !

Puis, c’est parti pour l’application des couleurs dans un dégradé de couleurs vives.

   

Voici un rendu qui fait un peu comme si le tissu se déchirait laissant la place au motif coloré, pour un résultat inédit.

Franchement, je me suis amusée à réaliser cette customization inédite. Ce qui me paraissait difficile au départ m’a semblé si simple à l’arrivée ! Vive la magie de la création !

Objectif atteint : j’ai pu honorer ma commande et surtout ma commanditaire a été ravie alors, que demander de plus ?

D’autre commandes ?

C’est quand vous voulez …

Et vous, vous en pensez quoi de tout ça ?

 

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Des signes graphiques, travailler des motifs.

Quand on se retrouve  « enfermée » dans un tableau, tout devient complexe.

Je m’explique : j’avais envie de couleurs, d’espace, et de cieux.

Sous mon pinceau sont sorties des formes qu’il a fallu agencer, structurer, travailler les unes par rapport aux autres.

Former un tout cohérent en regard des teintes et travailler les contrastes car j’avais envie de profondeur dans ce paysage naissant.

Au commencement…

le travail du 1er plan

Mais rapidement, je me suis sentie bloquée, enfermée…

J’aurais pu m’arrêter là mais quelque chose m’en empêchait, un sentiment d’inachevé.

J’ai une astuce, je place mon tableau sur un chevalet et je le laisse…

Je passe, je repasse devant… je m’approche, je m’interroge, j’y pense… sans y penser… je laisse mon esprit travailler.

Après bien des hésitations, j’ai retravaillé le plan inférieur en découpant les espaces en aplat. C’était un début.

Puis une idée commença à poindre sur la suite à donner… et si ces aplats servaient de fond pour créer des motifs ?

Faisons fi de la perspective et de la profondeur !

Allez, je me lance et on verra bien !

les aplats 

Ça y est, c’était parti !

J’allais maintenant me faire plaisir en travaillant avec des feutres Posca,

des feutres en relief

et coller des sequins.

  

Je me suis beaucoup amusée et j’ai laissée aller mon imagination.

Ce sentiment aura été libérateur après tant de doutes

et un sentiment d’enfermement !

j’ai eu à retravailler le ciel pour rééquilibrer les teintes

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Une collaboration !

Il y a des rencontres qui font « tilt » !

Mettez ensemble une créatrice de bijoux d’Aix-en-Provence et une artiste peintre amoureuse des couleurs et vous obtenez une collaboration magique !

22, rue Fauchier, Aix-en-Provence

 

Céline dans sa boutique

 

 

 

 

 

 

 

Quand j’ai rencontré Céline qui crée des merveilles dans sa jolie boutique du centre historique de cette superbe ville d’eau, vénérée des artistes, j’ai eu le coup de coeur !

 

Je n’ai pas résisté à l’envie de lui proposer des aquarelles pour agrémenter les niches dans lesquelles elle peut mettre en valeur ses créations raffinées.

Elle a su me communiquer ses goûts et ses thèmes de prédilection et… l’inspiration a fait le reste !

Envolée printanière (ici, reprise du motif des hirondelles en céramique qui sont sur les murs de la boutique)

Des motifs floraux et végétaux aux lignes pures et exotiques qui se marient parfaitement à l’esprit du magasin et des bijoux qui y sont exposés.

 

Motif tropical

 

J’ai eu envie d’ajouter une note fleurie délicate avec cette cascade de fleurs de cerisier qui viennent agrémenter la finesse des créations de Céline.

Fleurs de cerisier

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Et pour l’automne, voici des nouvelles aquarelles au teintes de saison.

       

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Vous aimez ?

Passez-donc voir à la boutique ! 

Cette expérience m’a donné envie de poursuivre cette démarche collaborative avec des passionnés qui souhaitent ajouter un « petit plus » artistique à leur activité.

                                                                                                         (Emma Darcy à vot’service)

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L’aquarelle comme un langage poétique

J’ai envie de présenter, avec différentes photos, ma démarche artistique avec l’aquarelle.

Pratique car nomade, elle permet de travailler avec peu de place et le rendu est tout de suite visible et satisfaisant.

Attention, le dessin préparatoire doit être réalisé avec précision et justesse pour un rendu de qualité.

J’ai travaillé, durant derniers mois, à partir de colliers que j’ai réalisés.

J’ai souhaité les dessiner sur un grand format, à la manière d’une planche d’études puis les mettre en couleur dans des compositions variées.

            unadjustednonraw_thumb_2f4b-1.jpg 

J’aime mettre en avant des gros plans qui vont venir ponctuer la composition générale.

De l’aquarelle dorée : voilà qui fait briller ! Je n’ai pas pu résister…

Le travail des couleurs est très important pour refléter une ambiance.

Quel est votre avis ?

Vous aussi vous voulez vous lancer ? Venez m’en parler ici ou sur les réseaux sociaux

(FB & Instagram)

 

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Un coucher de soleil … sur mesure !

Quand vous avez une commande à réaliser et que le super défi est de faire un beau coucher de soleil…

Quand les couchers de soleil ce n’est pas trop votre truc mais que les commanditaires sont si chers à votre coeur que vous ne pouvez refuser…

Quand vous avez envie de faire rentrer lumières et couleurs dans leur intérieur il faut bien se lancer !

Au vu de la taille de leur canapé plutôt grand et de sa teinte plutôt sourde (un gris foncé) ; un format horizontal devrait apporter une touche d’originalité à leur salon.

Je choisis donc un châssis de 150 X 54 cm.

Je m’inspire de deux photos fournies par mon petit couple de commanditaires : des couchers de soleil sur la Méditerranée, en Italie aux couleurs chaudes et aux lignes pures.

Je choisis de travailler à la peinture acrylique.

Le rendu du ciel m’importe vraiment car je souhaite que l’on ressente la chaleur de cette fin de journée estivale aux teintes magiques.

J’ajoute pour la page su sable que je mélange à la peinture à la façon d’un enduit que je travaille au couteau.

C’est trop proche de la réalité, limite kitch…

Je peins par dessus : effet de matière garanti !

Voilà ce que ça donne (pardon pour cette photo de piètre qualité).

Et moi, ça m’ennuie ce type de rendu…

C’est classique et conventionnel au possible.

Je retravaille la plage et les couleurs pour les rendre plus modernes en  casant la fausse perspective initiale.

Bon, et maintenant ?

C’est fini ?

Je pourrais m’arrêter là… mais non.

Il manque clairement une touche plus contemporaine, quelque chose qui va faire que ce coucher de soleil va être unique.

Alors je prends le risque de tout gâcher en… traçant des lignes blanches verticales par dessus.

Dingue ?

Oui, sans doute.

 

Et c’est parti à coup de bandes de ruban adhésif repositionable.

Comme je ne suis pas d’une nature patiente, je travaille à l’oeil. Et puis c’est moment de tester si j’ai « le compas dans l’oeil »…

 

Ami lecteur, veux-tu voir le résultat final ?

Je ne vais pas te faire languir plus longtemps :

 

Verdict des principaux intéressés : très heureux du rendu « code-barre » ;-))))

Photos « in-situ » à venir.

J’attends vos remarques si vous le souhaitez.

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Un ananas précieux

Vous l’aurez compris : j’adore les ananas.

Et si, en, plus ils sont originaux alors là, je craque !

D’où cet engouement me vient-il ?

Il y a 3 ans, j’ai commencé à travailler ce sujet avec de l’aquarelle en même temps que les palmiers, mais j’y reviendrai dans un prochain article.

Je trouve la forme même de l’ananas sublime : un subtil équilibre entre une base riche en motifs géométriques répétitifs et une explosion des feuilles dans la partie supérieure qui me fait penser à un feu d’artifice.

Inutile de dire que j’aime déguster le fruit, ce qui ne gâte rien à l’affection (si! si!) que je lui porte. En bref, le contraste rugueux de l’extérieur et la douceur de l’intérieur en font un fruit surprenant.

Revenons à mon propos initial.

Des ananas, j’en ai dessiné, peint à l’acrylique, à l’huile, en pochoir, sur des tee-shirts, des casquettes, des jupes, des tweets, des jean’s, des pochettes, des sacs…des petits, des grands, des unis, des multicolores.

Il me restait l’idée de la sculpture…

Oui, mais les matériaux (pierre, béton cellulaire, bois…) qui classiquement servent de base à la sculpture, j’ai déjà testé, et ça ne me tentait pas pour ce sujet là.

L’idée m’est venue de le travailler avec du… polystyrène extrudé !

Matériau dense mais léger avec une structure interne relativement aisée à travailler avec des lames fines ou une petite ponceuse électrique.

Je vous livre ici différentes étapes :

Je réalise un patron

Après transfert du modèle sur la plaque de polystyrène.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est très amusant de creuser ce matériau qui offre une résistance très minime et permet d’avoir un geste aisé et précis.

Question fondamentale : je m’arrête là, ou je continue ?

 

Découpe à la scie sauteuse : je poursuis mon travail !

 

Après avoir sculpté l’ananas dans sa globalité, je ponce dans les interstices afin de lisser au maximum là où j’ai creusé. Le polystyrène a tendance à s’effriter légèrement par endroits.

Pas tout à fait satisfaite du résultat, je passe un enduit à base de colle et de plâtre au pinceau dans les rainures.

Une fois sec, c’est mieux !

Je m’offre une petite digression dans mon travail avec la patron et les chutes de découpe que je trouve vraiment sympas et que je ne me résous pas à jeter.

 

 

Après avoir découpé le patron et l’avoir collé sur le châssis, j’imbibe le papier avec la colle très liquide du support afin de déchirer les contours et de faire « rentrer » le motif dans la toile bleue.

Bon, j’ai mon ananas en polystyrène extrudé qui m’attend toujours et je le trouve fade…

Après quelques essais de mise en couleur, je ne suis pas spécialement satisfaite.

 

Soudain, une « BRILLANTE » idée me traverse l’esprit :

et si je passais mon ananas à la bombe argentée ?

 

Et voilà le résultat !

Il prend une teinte et une consistance très nouvelles.

Il semble dorénavant précieux.

On dirait du métal ! J’adore !

A noter : les solvants de la peinture attaquent la structure du polystyrène et créent des petits cratères ce qui renforce l’impression métallique.

 

 

Mon ananas est terminé et je le trouve vraiment beau et original, surtout quand on le prend en main : il est si léger !

Et vous, vous aimez ?

Laissez-moi votre commentaire ici :

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Motifs et séries

Un petit voyage à Lisbonne pour Noël 2017 m’a permis de découvrir les magnifiques céramiques appelées « azulejos ». Elles ornent principalement les façades des maisons en ville leur conférant un aspect original et varié.

Cet art s’est d’abord développé en Andalousie au XVe siècle, avant de connaître son apogée au XVIIIe siècle au Portugal. Il reste de nos jours un art vivant dans le sud de l’Espagne et au Portugal.

Présentées sous forme de carreaux, ces faïences sont ornées de motifs géométriques ou de représentations figuratives.

On les trouve aussi bien à l’intérieur de bâtiments qu’en revêtement extérieur de façade ; franchement, c’est du plus bel effet !

J’ai adoré les prendre en photo et les agencer de façon à créer une composition.

Cadeau :

 

 

Les accumulations et autres collections m’ont toujours inspirées ainsi que les motifs répétitifs

(notamment ceux mis en avant dans le mouvement artistique du Pop Art des années 1960).

L’idée de répéter à l’infini un motif ou de le décliner à la manière d’un papier peint, m’enchante et je m’y suis essayé dernièrement avec la linogravure.

J’ai utilisé pour graver un matériau bien spécifique : le linoléum.

C’est une technique de gravure qui consiste à enlever les « blancs » ou « réserves » du résultat final. A l’aide d’une petite gouge je creuse les parties qui ne pendront pas la couleur.

Ainsi, l’encre se pose sur les parties non retirées, donc cela crée un relief.

Ensuite, le papier pressé sur la plaque conserve l’empreinte de l’encre.

Enfin, moi, j’ai fait l’inverse : j’ai posé mon motif sur le papier à la manière des impressions sur tissu et indiennes du XVIII ème siècle (que l’on peut retrouver en Alsace dans le merveilleux musée de l’impression sur étoffes de Mulhouse).

 

Oh ! un ananas ! surprenant, non ?

Vous voulez voir le résultat à la manière d’un lé de papier peint ?

Voilà !

         

Sympa, non ?

Et si je me lançais dans la céramique maintenant ?

Si ça vous tente, donnez-moi votre avis sur cet article en remplissant ce formulaire.

 

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Tome 2 des aventures de Norbert l’épouvantail (ou le point de vue de l’illustratrice) : « Faustine l’orpheline ».

le deuxième tome des aventures de Norbert

Ravies du succès de notre premier livre « La belle histoire de Norbert l’épouvantail », nous voilà reparties pour des nouvelles aventures avec notre gentil héros qui va rencontrer une fillette malheureuse.

Avec ce nouvel opus, Isabelle a écrit une histoire plus que touchante sur cette petite orpheline.

Avec l’aide de Norbert, elle va avancer sur le chemin de sa vie et trouver une voie qui exaucera ses voeux !

En tant qu’illustratrice, au travers du texte d’Isabelle, si l’image de Faustine s’est vite imposée à moi, la faire exister sur le papier aura été toute une histoire !

J’ai passé beaucoup de temps à griffonner et à croquer notre héroïne sans parvenir à la faire réellement exister.

Lasse de ne pas y parvenir malgré des séances de recherches intenses, j’ai préféré jeter l’éponge et arrêter pendant un certain temps.

Il me fallait un temps supplémentaire de gestation, de latence…

Par le passé, j’ai souvent eu à me battre contre cette inspiration qui me souffle quelque chose et ma main qui part dans une autre direction. C’est très déstabilisant et ça m’a même un peu inquiétée car j’étais très inspirée par le projet et je voulais être à la hauteur.

J’avais dit oui à Isa, ce n’était pas pour renoncer aussi vite !

J’en profite pour faire ici un petit focus sur le processus créatif.

Il y a une part de magie dans toute création, oui, je dis bien de magie.

Quand il se passe ce truc incroyable qui vous emmène encore plus loin que ce que vous auriez pu imaginer. Un peu comme un état second ou les commandes sont en mode automatique (cf. mon article sur le tableau du confinement – avril 2020)

Passer du temps à faire des recherches et des essais est indispensable. Mais, ne pas parvenir à un résultat que l’on juge à la hauteur de ce que l’on souhaite est très frustrant.

Et puis, tout à coup le blocage se lève et… le personnage s’incarne enfin !

Enfin !

A force d’essais et de tâtonnements, le déclic a eu lieu.

Et là, c’est parti !

Faustine prend enfin sa place dans tous les univers de l’histoire. Ouf ! Il était temps !

Je suis enfin lancée et rien ne peut m’arrêter !

Une fois les illustrations terminées, avec Isabelle, nous pouvons passer au tirage des premiers exemplaires pour tester le rendu.

Nous nous amusons aussi à préparer notre campagne de promotion et là, on se lâche !

Et le top : je peins un mur du studio photo d’Isabelle pour illustrer le fond de notre chaîne Youtube ! Une oeuvre unique qui est sortie avec beaucoup de facilité … décidément, le processus de création est bien mystérieux…

Un mur unique aux teintes de la belle campagne de Norbert : tout un univers ! J’adore faire ça !

Nous lançons avec joie et émotion notre campagne de financement participatif sur Ulule.

Nous proposons à notre lectorat encore de beaux moments de partage avec nos personnages !

Et quand la presse s’en mêle, ça donne ça (que du bonheur):

Retrouvez notre bouillonnante actualité sur :

https://www.youtube.com/channel/UC6bHldlGspkq6ANype3mVzg/videos

https://www.facebook.com/norbert.lepouvantail.9

https://www.instagram.com/norbert_l_epouvantail/

et sur Ulule pour les précommandes (jusqu’au 20 mai 2021) : https://fr.ulule.com/norbert-lepouvantail-et-faustine-lorpheline/

et sur notre site internet : http://www.norbertlepouvantail.com

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La sérénité est une conquête

Tout a commencé quand Audrey, mon esthéticienne adorée, m’a demandé de lui faire un tableau pour son institut de beauté, « L’instant Sérénité « , installé à Bouc Bel Air.

Le lieu, décoré avec soin, évoque la pureté et le repos, des notions indispensables au bien-être en institut.

C’est avec plaisir que j’ai écouté et pris note des envies d’Audrey pour ce tableau : de l’aquarelle pour le côté subtil des rendus, de la peinture acrylique pour le rendu sur châssis en bois et le côté « tableau » et surtout du vert.

Pas n’importe quel vert. Un vert qui soit à la fois vif et doux, un vert qui reprend les tonalités de la façade et de l’identité visuelle du lieu. Par ailleurs, Audrey voulait que je reprenne le logo de son institut ou au moins la police de caractère associée. A ce stade, je ne voyais pas encore j’allais faire… C’était une première pour moi !

Je suis revenue pour lui présenter les essais de couleurs que j’avais faits en travaillant sur les tonalités qui me paraissaient correspondre à ses envies initiales. On a ainsi pu affiner les teintes choisies.

Et puis je me suis mise au travail… Je suis partie sur un univers floral (ça vous étonne ? ;-)) et j’ai laissé faire mon pinceau dans l’espace feuille.

J’avais envie de travailler sur des tonalités à la fois douces et toniques avec des tracés s’entremêlant délicatement pour jouer sur les transparences. Force et légèreté.

Parallèlement à ce travail à l’aquarelle, j’ai peins un fond de toile avec de la peinture acrylique. J’ai souhaité moduler les verts entre teintes plus sombres et plus claires afin de les rendre vibrants et dynamiques.

A ce stade se sont posées deux questions : comment restituer le nom de l’institut le plus fidèlement possible dans le tableau ? Comment associer les deux techniques de l’aquarelle et de l’acrylique ? Je ne l’avais jamais fait auparavant.

Comme souvent, je suis partie dans la création et je me suis mise en mode « automatique ».

J’ai fait ce que j’aime faire et ce que je sais faire…

Explications : je fais ici référence à mes cartes de fleurs en relief. J’aime découper des fleurs peintes à l’aquarelle et je sais les agencer pour créer des compositions florales fournies et colorées.

Alors j’ai décidé de reconduire ce procédé et de découper tout mon travail pour le réagencer en collant les éléments sur le châssis peint. J’ai ainsi pu composer, modifier, disperser les éléments au gré du montage.

Le travail est ainsi né sous mes doigts comme par magie !

Et enfin, LA contrainte technique : il fallait trouver comment reproduire le nom de l’institut le plus fidèlement possible en gardant la police de caractères originale. A main levée, ça me paraissait plus qu’aléatoire !

J’ai utilisé mon ordinateur et mon traitement de texte afin de reproduire au plus près l’en-tête de l’institut. La suite, je ne la dévoilerai pas… c’est mon petit secret de fabrication…

Lors de la phase de recherches, j’avais fait des essais avec une couronne de fleurs utilisant des pivoines comme celle qui est sur le logo de l’institut. Puis j’ai cherché une citation faisant référence à la sérénité et celle d’André Malraux m’a tout de suite interpellée ! L’idée de la conquête sans doute…

J’ai ensuite encadré cette aquarelle sur un fond vert d’eau pour l’offrir en plus du tableau à Audrey.

Au final, je suis ai donc remis deux tableaux.

Audrey a été émue de découvrir mon travail et elle a tout de suite su où elle voulait les placer l’un et l’autre.

Venez voir par vous même sur place ! Vous y serez très bien accueillis !

https://www.instagram.com/emma_darcyyy/

https://www.facebook.com/edenand/

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Faites-le moi savoir ! J’en serai ravie !

Publié dans livres

La belle histoire de Norbert l’épouvantail

Je vais vous raconter une belle histoire.

Celle d’Isabelle qui vient me voir un jour en me faisant une demande bien précise.

Elle avait écrit un livre pour enfants il y a quelques années et les photos qui l’illustraient ne lui plaisaient pas. Elle avait décidé de le retravailler et elle m’a demandé de lui faire les illustrations.

Je me suis plongée dans la lecture de « La belle histoire de Norbert l’épouvantail » et tout de suite, des images se sont imposées à moi. Plus que d’être dans l’explicite des représentations, j’ai eu envie de suggérer les évènements de l’histoire afin de créer une ambiance pour laisser l’esprit du jeune lecteur vagabonder, de se créer ses propres représentations.

Le personnage central , Norbert, est très touchant par sa démarche de vie d’épouvantail. Il va faire des rencontres qui vont l’amener à promouvoir des belles valeurs.

Ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus ! Tout ce que je peux dévoiler ici est que cette histoire embarque le lecteur dans une jolie aventure, riche en rencontres et dont la fin… va surprendre et émouvoir.

Rentrer dans l’ univers crée par Isabelle BRAMME-ABELLO aura été un vrai plaisir et m’aura permis de réaliser des illustrations à l’aquarelle, la technique que j’affectionne tant. 

C’est tout naturellement que notre collaboration s’est mise en place. Rapidement, l’idée d’avoir recours au financement participatif s’est imposée : grâce aux présentes, nous pouvons communiquer en amont sur notre projet et recueillir des … suffrages !

Le lancement a eu lieu le samedi 2 septembre 2020 au matin.

En moins de 24 heures, nous avons atteint 100% de notre objectif ! Quelle journée intense que ce samedi ! Nous étions surexcitées pour ne pas dire hystériques de voir les participations s’enchaîner à une allure exponentielle.

Il faut dire, que nous avons su mutualiser nos compétences en matière de communication et d’outil informatique, ainsi, nous avons pu peaufiner notre lancement sur Ulule avec des visuels très professionnels et très parlants.

Se définir une identité visuelle sur notre partenariat, sur notre livre et les valeurs qu’il véhicule, nous a paru essentiel pour nous permettre de démarrer dans les meilleures conditions. Dans une perspective de continuité, car nous allons lancer une collection et pour cela, nous avons défini une chouette charte graphique en première de couverture.

Qui plus est, nous avons eu à coeur de « gâter » notre lectorat professionnel, à savoir, nos collègues enseignants, avec des outils pédagogiques tout spécialement conçus pour eux.

Et devinez quoi ?! Nous avons même eu droit à un super article dans la Provence !!!

Nous sommes à l’aube d’une aventure qui nous réjouit et nous espérons vous emmener avec nous dans ce beau voyage où la suite est encore à écrire.

Restez connectés sur le blog et …

A présent, retrouvez Norbert l’épouvantail sur les réseaux sociaux Instagram et Facebook : il y raconte son actualité et c’est… passionnant bien-sûr !

https://www.facebook.com/norbert.lepouvantail.9

https://www.instagram.com/emma_darcyyy/

Et Norbert a lui aussi son Instagram !!! 😉

https://www.instagram.com/norbert_l_epouvantail/

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Publié dans bijoux, tableaux

Bijoux et tableaux : le bon combo !

Vous le savez, je suis fan des couleurs ! 

Dans mes tableaux et dans mes créations diverses, la couleur s’exprime, se coordonne et fait vibrer.

Je me suis amusée à réunir mes deux passions : la peinture (la mienne tant qu’à faire) et les bijoux que j’ai confectionnés (les miens également).

L’assemblage de ces deux univers fonctionne à merveille et ils se répondent avec enthousiasme.

C’est à se demander si je ne devrais pas intégrer mes colliers et mes bracelets à mes toiles… non, je plaisante, je préfère porter mes bijoux ou les voir portés !

Qu’est-ce que vous en dites ?

 

 

Publié dans bijoux, tableaux

Des bracelets uniques et personnalisés

C’est l’été et j’avais envie de vous partager mes dernières créations.

Depuis plusieurs mois, je fabrique par intermittence, entre deux tableaux ou deux illustrations, des petits bracelets type « surfeur ».

Ça m’amuse vraiment d’assembler les perles Heishi, ces petites rondelles plates et multicolores. J’aime créer des rythmes colorés (mon dada) et d’adapter les teintes pour créer un style proche du destinataire futur.

Tout en gammes colorées ou tout en sobriété, c’est selon et c’est à chaque fois marrant d’obtenir un résultat toujours différent.

Mais par dessus tout, j’aime trouver LE mot, LA formule qui va faire mouche : un nom, un prénom, un acronyme, un message ou une marque…

Ce qui compte c’est l’intention et le message personnel et adapté que l’on peut véhiculer au travers de cet accessoire de mode qui peut devenir alors comme un talisman.

Moi, j’y crois !

Et vous ?

http://www.rockartbycapocci

 

www.justnowhy.com
http://www.justnowhy.com

 

Publié dans tableaux

Un super défi pendant le confinement

En ce mois de mars 2020, nous vivons un épisode de confinement historique à cause d’une pandémie mondiale liée à la propagation du Covid-19.

L’heure est grave pour tous, il faut s’organiser de toutes parts pour sursoir à l’épidémie et surtout, il faut rester chez soi… Personnellement, j’ai passé 10 jours en état de sidération avant de réagir à ma façon : créer pour garder un pied dans le positif quoiqu’il advienne. Chacun sa méthode, chacun sa façon de faire, la mienne est toujours passée par là aussi loin que je m’en souvienne.

J’avais réalisé une grande toile carrée durant l’hiver représentant des méduses. J’y ai beaucoup travaillé et, au final, le résultat me fait penser à des espèces de lampes ou à des gros champignons. S’en apercevoir aura été à la fois comique et un peu douloureux… En fait, je n’aime vraiment pas le résultat et j’ai fini par cacher le tableau pour cesser d’y penser.

En cette période de confinement, je profite alors de notre jardin ensoleillé qui offre une parfaite aire créative afin d’opérer la transformation totale de cette toile.

Je décide de recouvrir toute la toile au couteau avec de la peinture acrylique blanche.

Il est un peu grisant d’agir ainsi ! En fait, ça devient une manie chez moi… (cf. mon autre article sur le même procédé « Une transformation originale »).

J’avais mon idée en amont : je voulais peindre des ailes d’ange. De belles ailes géantes qui sembleraient sortir de la toile. Pourquoi ? Parce que ça fait longtemps que je trouve ce motif inspirant et qu’en cette période chargée en stress et en images négatives, j’ai besoin de légèreté et de grâce…

Les ailes symbolisent à la fois la puissance avec l’idée de se propulser, et la légèreté avec l’idée de l’envol, l’idée de partir aussi… et en plein confinement, c’est juste impossible.

J’étale le blanc partout, je laisse sécher. Puis je commence à passer un peu de bleu (sans doute influencée par la couleur du ciel de Provence dont l’insolente luminosité m’inspire) et voilà qu’une silhouette d’oiseau sort !

Franchement, j’aurais presque pu m’arrêter là. C’en est presque troublant…

Une fois de plus, mes gestes semblent ne pas m’appartenir, je suis dans un mode de création « automatique ».

Et puis, c’est parti : je dessine les ailes et j’appose la peinture.

 

 

 

 

J’essaie de ne pas forcer sur les traits et de garder une certaine légèreté. Je fais des va-et-viens entre la forme et le fond et ce n’est pas facile. En fait, au final, je trouve le rendu lourd et peu convaincant…

Je ne suis pas satisfaite. Loin de là.

Comme je peins dans un coin de mon salon, je passe et repasse sans cesse devant la toile et je me dévisse la tête depuis le canapé et ce que je vois ne me plaît pas.

Mentalement, je change, je transforme, j’allège … et il y a des fois où j’envisage très sérieusement de remettre le châssis dans la chambre d’amis et de le tourner vers le mur, histoire de l’oublier pour la deuxième fois.

En fait, comme je n’aime pas céder à mes pulsions négatives et que j’ai bien du temps devant moi, je préfère faire une ultime tentative.

Une fois de plus, je remonte mes manches et c’est « armée » de ma peinture acrylique blanche et de mon couteau que j’enduis à nouveau, que je recouvre (et que je bous intérieurement !).

Et c’est reparti !

Et je redessine les ailes en les allégeant au maximum. Je veux qu’elles puissent surgir du fond de la toile et que les contours ne soient pas définis, comme si elles étaient mouvantes, frêles, suggérées.

     

Et là, je sens qu’il se passe quelque chose de nouveau car ce qui prend forme sous mes pinceaux ressemble enfin à ce que j’avais en tête.

Je suis au coeur du défi : je surmonte enfin la difficulté pour trouver le nouveau souffle vers ces ailes légères. Mes gestes s’enchaînent avec plus de facilité, je me sens presque guidée, c’est magique.

 

 

La composition prend sa place et les surfaces se répondent avec évidence , bref, ça fonctionne et je commence à sentir que je suis sur la bonne voie (je danse toute seule devant ma toile et ça, c’est un signe).

C’est fluide et évident.

Je me sens légère.

Défi réussi ? Celui-là, oui !

Et vous, vous aimez ?