Quand on se retrouve « enfermée » dans un tableau, tout devient complexe.
Je m’explique : j’avais envie de couleurs, d’espace, et de cieux.
Sous mon pinceau sont sorties des formes qu’il a fallu agencer, structurer, travailler les unes par rapport aux autres.
Former un tout cohérent en regard des teintes et travailler les contrastes car j’avais envie de profondeur dans ce paysage naissant.


Mais rapidement, je me suis sentie bloquée, enfermée…
J’aurais pu m’arrêter là mais quelque chose m’en empêchait, un sentiment d’inachevé.
J’ai une astuce, je place mon tableau sur un chevalet et je le laisse…
Je passe, je repasse devant… je m’approche, je m’interroge, j’y pense… sans y penser… je laisse mon esprit travailler.
Après bien des hésitations, j’ai retravaillé le plan inférieur en découpant les espaces en aplat. C’était un début.
Puis une idée commença à poindre sur la suite à donner… et si ces aplats servaient de fond pour créer des motifs ?
Faisons fi de la perspective et de la profondeur !
Allez, je me lance et on verra bien !

Ça y est, c’était parti !
J’allais maintenant me faire plaisir en travaillant avec des feutres Posca,
des feutres en relief
et coller des sequins.
Je me suis beaucoup amusée et j’ai laissée aller mon imagination.
Ce sentiment aura été libérateur après tant de doutes
et un sentiment d’enfermement !

Et vous, qu’en pensez-vous ?